Notes de programme

Pour répondre à la question, penchons-nous d’abord sur la personnalité de Mendelssohn qui avait déclaré que « l’essence du beau est l’unité dans la diversité ». Profondément romantique, Mendelssohn s’était donné pour but d’écrire une musique qui, par sa seule beauté, saurait séduire et émouvoir tout un chacun. Si d’aucuns qualifieraient aujourd’hui cette ambition de naïve, Mendelssohn avait toutes les qualités requises pour composer une musique qui, dans son éblouissante beauté, nous touchait droit au cœur. Mendelssohn était un enfant prodige, un génie précoce dont les premières compositions ont été accueillies avec enthousiasme. Il jouait du violon et du piano, et ses poèmes portaient le sceau « lu et approuvé » de son ami et confident Johann Wolfgang von Goethe. Mendelssohn parlait plusieurs langues ; il aimait le dessin et la peinture autant que la musique et la composition.

Cette « unité dans la diversité », credo du compositeur, justifie donc déjà la cohabitation d’œuvres dont la beauté n’a d’égale que la dissemblance. Mais creusons encore plus loin... En 1935, Mendelssohn devient chef d’orchestre du Gewandhaus de Leipzig – et, de facto, premier directeur musical de Leipzig. Le voici à la tête des centres de musique laïque et religieuse de la ville. Mendelssohn organise des concerts au Gewandhaus. Il compose pour l’opéra, le chœur de l’église Saint-Thomas et d’autres chœurs et institutions musicales de la ville. En 1843, il fonde le Conservatoire de Musique de Leipzig (aujourd’hui devenu l’École supérieure de musique et de théâtre Félix Mendelssohn Bartholdy »). Ces diverses fonctions permettent à Mendelssohn de s’imposer comme un compositeur polyvalent et prolifique, s’épanouissant à la fois dans la musique de chambre, la symphonie et la musique luthérienne.

téléchargez les notes de programme complètes