relever le défi
Jeroen D’hoe a relevé le défi d’adapter plusieurs de ces chansons pourla structure vocale du Vlaams Radiokoor :
« Pour moi, le chœur est une sorte de big band vocal que je subdivise endifférentes sections, comme on en trouve dans un orchestre de jazz :de la section des rythmes et des basses à celle des cuivres et des bois. Il y a des moments collectifs, et d’autres ou je crée des dialogues entre les groupes de solistes.
Je recours par exemple à des accords percussifs groupés pour renforcer la puissance des principales ponctuations du texte. Les cordes et le piano jouent plutôt un rôle complémentaire : ils peuvent apporter un nouveau motif en fonction du texte, à l’image d’un protagoniste extérieur au dialogue. Le chœur étant déjà très animé, je les utilise aussi comme soutien, ou couche sonore supplémentaire. »
des accents plus personnels
Pour la plupart des arrangements, Jeroen D’hoe s’en est tenu à un traitement jazzy plutôt traditionnel. Certaines chansons se prêtaient à des accents plus personnels :
« La mélodie de Moon River exigeait un arrangement plus classique, mais dans un langage contemporain. J’ai alors recouru à des regroupements sonores pourque les accords s’enchaînent harmonieusement. »
surprise
Enfin, Jeroen D’hoe nous réserve une belle surprise. Spécialement pour ce programme, il a retravaillé une composition de jeunesse qu’il affectionne, The Rhythm,pour en faire une nouvelle création qui surgit, telles des silhouettes changeantes, entre les chansons d’amour.