Lady Bird (2018)
réalisation : Greta Gerwig
Sur le papier, Lady Bird ne semble rien d’autre qu’une énième histoire de passage à l’âge adulte. Un scénario inspiré et des dialogues particulièrement spirituels de la réalisatrice de Barbie, Greta Gerwig, conjugués au brillant duo formé par Saoirse Ronan et Laurie Metcalf, hissent toutefois ce film au rang de quasi-perfection. Christine McPherson (Saoirse Ronan) est en dernière année de lycée dans une école pour filles profondément conservatrice de Sacramento, en Californie. Christine déteste tout de sa vie, même son nom. Elle préfère qu’on l’appelle Lady Bird. « C’est le nom que je me suis donné », et elle veut étudier à New York, « un endroit culturel ! »
Persepolis (2007)
réalisation : Marjane Satrapi
Un superbe film d’animation français adapté de la bande dessinée autobiographique éponyme de Marjane Satrapi. L’histoire est racontée par Marji, témoin privilégiée de la révolution islamique, de la montée de l’intégrisme et de la guerre Iran-Irak en 1980. Un contexte qui a marqué toute son enfance et l’a poussée à l’activisme social. Pourra-t-elle échapper ainsi aux affres de la guerre et de la religion ?
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Virgin Suicides (1999)
réalisation : Sofia Coppola
À Grosse Pointe, une banlieue tranquille du Michigan, un groupe de garçons devenus adultes se remémore les cinq sœurs Lisbon, que personne n’a jamais réussi à approcher en raison de la surprotection par leurs parents de confession catholique. Ce film est la première réalisation de Sofia Coppola, qui fait notamment appel à Kirsten Dunst dans le rôle de l’une des sœurs. La bande originale revêt aussi un caractère particulier : elle est composée par le groupe français Air, tout juste révélé par l’album Moon Safari. Un classique devenu culte, d’une étrange beauté.
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Rebel (2022)
réalisation : Adil El Arbi en Bilall Fallah
Nos compatriotes Adil El Arbi et Bilall Fallah ont dominé le box-office en 2020 grâce à Bad Boys for Life, tant en Belgique qu’aux États-Unis. Cependant, nos garçons d’Hollywood rentrent aussi régulièrement au pays pour une production locale, telle que le film Rebel. « L’Amérique regorge d’outils, alors que pour un projet plutôt indépendant comme Rebel, il nous faut trouver des solutions plus créatives », explique Bilall Fallah. « Mais c’est précisément ce qui m’attire, car cela exige de nous impliquer encore plus dans l’histoire ». Nous suivons ici Kamal, un jeune croyant bruxellois, qui se rend en Syrie pour aider les victimes de la guerre, mais à son arrivée, il est forcé de rejoindre un groupe armé. Un extraordinaire réquisitoire contre le radicalisme religieux, sous la forme d’une tragédie semi-musicale aux accents de musique rap.
Divino Amor (2020)
réalisation : Gabriel Mascaro
Brésil, 2027. Le futur dystopique de Divino Amor est très sensuel, mais c’est tout à fait permis, tant que cela sert les valeurs évangéliques de la procréation. Une mer humaine se fond dans les mélodies d’une musique électronique au cours d’un événement digne de Tomorrowland. Il ne s’agit cependant que d’une façon dansante de proclamer sa religion, où le mariage et la procréation qui lui est associée tiennent une place prépondérante.
Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir (1977)
réalisation : George Lucas
Même si ce film peut d’abord sembler atypique et trop commercial pour cette sélection, il est indéniable qu’il traite des thématiques similaires. Le jeune Luke Skywalker décide de changer de vie pour privilégier la Force métaphysique. Formé par l’ermite Obi-Wan Kenobi, il apprend à maîtriser cette force mystérieuse tout en s’imprégnant de l’ordre séculaire des Jedi. Un mélange de chevaliers et de guerriers magiques, mais aussi de chefs religieux et de moines. Que la Force soit avec vous... !