Le livret est le cœur palpitant de la composition, célébrant la faune et la flore en prenant la forme d’une messe catholique. Contrairement à la messe traditionnelle, qui est une prière au Seigneur, la Mass for the Endangered s'adresse à une divinité différente : la nature elle-même. Johnson, elle-même une amoureuse des animaux, reçoit le livret et réalise six vidéos (une pour chaque mouvement). Ces vidéos se déploient comme une 'Cathédrale du Cosmos,' un sanctuaire dans l'au-delà pour les espèces animales qui ne peuvent plus survivre sur Terre. Chaque mouvement révèle une partie différente de cette cathédrale : des vitraux vibrants aux pièces d'autel. À l'Agnus Dei, le mouvement final, le sanctuaire émerge dans sa totalité comme une demeure pour les espèces en danger.
La compositrice Kirkland Snider est ravie du résultat : « J'ai
vraiment été impressionnée par la réflexion et la sensibilité avec lesquelles
les animations suivent l'architecture et le rythme de la musique. [...] Ce qui
résulte dans 'Sanctus/Benedictus' est un voyage visuel qui transforme ma façon
d'écouter la musique - quelque chose d'incroyable après des mois de mixage
et de mastering obsessionnel (après des années d'écriture et
de réécriture). » Un regard
dans les coulisses chez CandyStations montre la fusion de la manipulation
digitale avec des créations artisanales. Par exemple, dans Sanctus/Benedictus,
Johnson crée des nuages de couleur avec des Skittles et de la crème. Elle
les a ensuite photographiés les manipuler ultérieurement avec
l'aide de la CGI. 'La spirale orange et bleue dans les bols de ces
plans devient plus tard l'œil de l'animal que nous voyons vers 1:08 dans la
vidéo', explique Kirkland Snider.
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Découvrez Mass for the Endangered sur scène le 23 avril à Flagey, Bruxelles, et le 24 avril à Tivoli, Utrecht.