Ein menschliches Requiem : le Vlaams Radiokoor a enregistré cette « ode poignante à la vie dans toute sa fragilité » en janvier 2021, en pleine période covid, avec des masques et à distance...

Malgré ces restrictions, le chef d'orchestre Bart Van Reyn et les chanteurs du Vlaams Radiokoor ont réussi à créer un splendide son d'ensemble. Le jeu de piano raffiné du duo Jan Michiels et Inge Spinette, ainsi que les interprétations des solistes Sarah Wegener et Thomas Oliemans, complètent le tableau.

“« Avec une performance accrocheuse, qui témoigne avant tout d'une force d'ensemble impressionnante, le Vlaams Radiokoor parvient à exposer le caractère humain »”
- de standaard

Aucun autre requiem n'apporte autant de réconfort que, Ein menschliches Requiem de Brahms.

La mort de sa mère et de son ami Robert Schumann a profondément marqué Brahms – mais l'a aussi inspiré à produire l’une de ses plus belles œuvres. Penché sur son bureau, empli de chagrin, il voulait écrire une musique le raccrochant à la vie : de l’espoir pour les proches, du réconfort pour les vivants – et non une sombre marche funèbre pour les morts.

La composition monumentale pour orchestre et chœur qu’est finalement devenu Ein deutsches Requiem est bien loin de ce point de départ intime. Mais Brahms n’a pas oublié son intention : il a lui-même réalisé une version pour piano à quatre mains, solistes et chœur. Transparente, intime, colorée et surtout très personnelle.

Une puissance d'ensemble impressionnante

Le Vlaams Radiokoor, dirigé par Bart Van Reyn, fournit une force d'ensemble impressionnante; - la soprano Sarah Wegener ajoute une ligne vocale flottante, tandis que le baryton Thomas Oliemans fait preuve de passion et de vulnérabilité. Jan Michiels et Inge Spinette assurent la partie de piano à quatre mains, et Jan Michiels nous fait rêver à notre propre enfance pendant les Kinderszenen de Schumann.

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“« Remarquez l'aspect ludique des Kinderszenen de Schumann, entrelacées entre le Requiem - ce qui accentue le réconfort voulu par Brahms. »”
- de standaard

À la recherche de l’homme, Brahms glisse entre les mouvements du Requiem des souvenirs de son enfance et de son ami Schumann. Ce dernier a réuni dans Kinderszenen différentes petites œuvres qui lui tenaient à cœur, au travers desquelles il se remémore avec nostalgie sa propre enfance.