Depuis des siècles, le Stabat Mater offre une source d’inspiration particulière : les émotions très précisément détaillées de la Vierge Marie devant son fils agonisant – la mère face aux souffrances de son enfant – sont intemporelles. De nombreux compositeurs s’en sont inspirés pour composer des œuvres intenses et poignantes.


La version d’Antonín Dvorák est sans nul doute la plus émouvante : même les interprètes sont parfois émus aux larmes. Mais derrière cette partition se cache un drame personnel : en composant ce Stabat Mater, Dvorák sublima la perte de sa première fille en 1875.

Un an plus tard, la famille fut à nouveau durement frappée : en quelques mois seulement moururent ses enfants Ruzena et Otakar. Dvorák et sa femme restèrent seuls, et le compositeur se lança à corps perdu dans la composition de son Stabat Mater. Sa seule issue face à cette immense tragédie fut cette œuvre intemporelle qui offre à la fois un espace au deuil et laisse place à l’espoir de la guérison.

programme

Antonín Dvorák
Stabat Mater, op. 58, B.7 (1877)


avec
Ilse Eerens soprano
Estelle Defalque alto
Fabio Trümpy ténor
Andrew Foster-Williams basse

avec le soutien de Beside Tax Shelter et du Tax Shelter belge

∙ 14:00 balade urbaine : visite atelier Philippe Vandenberg et Gare Maritime

∙ 19:30 introduction : Sander De Keere & Kazushi Ono (EN) (Foyer 2)

∙ 20:15 concert (sans entracte)

∙ 21:45 BruPhil Café : aftertalk avec Jasper Croonen & Kazushi Ono (EN) (Studio 2)

en pratique