La presse ne manque pas d’accompagner l’émergence de ce « musicien complet, débordant de projets, en solo, en musique de chambre et même du côté de la direction d’orchestre » (Michel Le Naour, Concertclassic), Alain Cochard signalant « l’autorité pianistique et la riche palette colore de l’ancien élève de Roger Muraro ». Le journal La Croix distingue en lui l’un des « futurs grands du piano », saluant « une interprétation poétique et toute en souplesse » de Beethoven, après un concert remarqué à La Roque d’Anthéron.
Musicien complet : la formule peut sembler galvaudée mais elle illustre parfaitement l’art de Tanguy de Williencourt, soliste recherché, musicien de chambre non moins sollicité. Il est le titulaire de pas moins de quatre Masters au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Roger Muraro, Claire Désert et Jean-Frédéric Neuburger. Les conseils qu’il reçoit par ailleurs de personnalités aussi différentes que Maria João Pires, Christoph Eschenbach, Stephen Kovacevich et Paul Badura-Skoda, le marquent particulièrement, renforçant une curiosité musicale constante.
Son talent est rapidement distingué par les Fondations Blüthner et Banque Populaire. En 2016, il reçoit le double Prix du Jury et du Public de la Société des Arts de Genève. La même année, il est nommé « Révélation classique » de l’ADAMI, puis lauréat de la Génération SPEDIDAM 2017-19. En 2017, il obtient le Prix de l’Orchestre de Chambre de Paris au Concours Paris Play-Direct à la Philharmonie de Paris.
Parallèlement à ses distinctions, il mène une carrière de plus en plus importante. Il est ainsi invité dans de grandes salles telles que la Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Musée d’Orsay, la Maison de Radio France et le Collège des Bernardins et La Scala à Paris, à l’Opéra de Lille, l’Auditorium de Bordeaux, le Grand Théâtre de Provence à Aix-en-Provence ainsi que dans des festivals comme Chopin à Nohant, Radio France et Montpellier, Pablo Casals à Prades, La Chaise-Dieu, La Vézère, Les Solistes à Bagatelle, les Chorégies d’Orange, l’Abbaye de Royaumont, La Folle Journée de Nantes (de même que celles d’Ekaterinenburg et du Japon), La Roque d’Anthéron ou le Lille Piano Festival.
Tanguy de Williencourt n’est pas moins actif à l’étranger, avec des concerts à la Philharmonies de Saint-Pétersbourg, aux Sommets musicaux de Gstaad, au Palazetto Bru Zane de Venise, à la Philharmonie de Berlin et à l’Opéra de Bonn (Allemagne).
Cette saison, il se produit au Festival Via Aeterna, au Festival de Musique de Toulon, à la Seine Musicale, au Théâtre des Champs-Élysées et à Flagey.
Il partage la scène avec les musiciens Olivier Charlier, Pierre Fouchenneret, Guillaume Chilemme, Adrien Boisseau, Bruno Philippe, Jérôme Pernoo, Paul Meyer, Philippe Bernold, les chanteurs Mireille Delunsch et Vincent Le Texier et sous la direction de chefs tels que Jean-Christophe Spinosi ou Raphaël Pichon. Il donne égalment un récital avec Stéphanie d’Oustrac à la Philharmonie de Paris.
Sa discographie s’est récemment enrichie d’une intégrale des transcriptions pour piano Wagner/Liszt en double-CD (Mirare), largement saluée par la critique : « Tanguy de Williencourt, en artiste inspiré, nous mène au coeur de la musique », note Bertrand Boissard dans le magazine Diapason (le disque reçoit les Cinq étoiles). Avec son vieux complice, le violoncelliste Bruno Philippe, il signe deux disques : un enregistrement consacré à Brahms et Schumann (Evidence Classics), un second mettant en regard Beethoven et Schubert (Harmonia Mundi).
Un disque Beethoven vient de paraître chez Mirare.