François Pirette est né Thierry Van Cauberg le 07 février 1963 à Mons en Belgique d’une maman Annie et d’un papa Gérard, tous deux employés de banque.
C’est à Jemappes (village du Borinage coincé entre Maubeuge et Quiévrain) que Thierry s’acquittera de sa scolarité à l’ombre des terrils, des charbonnages, des hauts fourneaux fraîchement éteints et de l’aura mondiale de l’idole de toute une génération puisque le hasard a fait qu’il habitait dans la même rue qu’un certain Salvatore Adamo. En 1983, alors étudiant en première année de publicité, il décroche un job de standardiste le samedi et le dimanche dans les studios de la RTBF, radio du service public belge.
Il y fait la rencontre d’un producteur qui le trouve plutôt amusant pour un étudiant-standardiste. Il lui propose un essai en lui laissant champ libre dans un studio pendant 12 heures. Six semaines plus tard, le 9 janvier 1983, il se voit confier une heure d’antenne pour un essai d’un mois, soit quatre dimanches, de 10 à 11 heures. L’essai durera finalement onze ans. L’émission devient très rapidement la plus écoutée de toutes les radios belges et atteint des records d’audience qui n’ont plus jamais été obtenus depuis. Très vite, Thierry devenu François par la force des ondes crée son premier one-man show. En 1991, la RTBF enregistre et diffuse son spectacle « 58 ans en 2021 » : carton !
La chaîne lui confie alors un rendez-vous hebdomadaire sur la première chaîne à 22heures. Mais ce talk-show un peu trop décapant pour l’époque et surtout pour le service public belge qui capitule très vite sous les pressions des politiques de l’époque est supprimé après trois numéros seulement. L’échec le conduit alors à Paris sur France Inter où il sera l’un des chroniqueurs de l’émission « Rien à Cirer » de Laurent Ruquier qu’il suit ensuite dans ses aventures sur France 2 et sur TF1.
De retour en Belgique en 1995 avec ses spectacles « J’ai très bien connu chose » et « Le futur a de l’avenir » diffusés ensuite par la RTBF, il réalise ses premiers records et monte ainsi pour la première fois sur la première marche du podium des audiences de l’année. S’en suivent une série de programmes télé et de spectacles qui deviennent de véritables plébiscites.
En novembre 2007, alors qu’il joue son spectacle au théâtre du Gymnase à Paris depuis quelques mois et que la Belgique vit sans gouvernement depuis plus d’un an, il écrit d’un seul jet « Asile politique ». Le spectacle enregistré et diffusé dans la foulée sur RTL-TVI atteint pour la première fois de l’histoire de la télévision belge le score d’un million de téléspectateurs, (la Belgique compte 4,5 millions de francophones) pour 50,2% de PM. Ce score ne sera plus égalé depuis par un programme belge.
S’il a toujours écrit, conçu et mis en scène la totalité de ses spectacles et de ses shows télé, il en assure aussi depuis plus de dix ans le montage, la co-réalisation et la production avec son épouse Julie qu’il a rencontrée à Paris en 1995 et avec qui il a quatre enfants. Il est aussi papa de deux filles d’une première union.
Tout en étant toujours aussi productif pour la télévision belge, François a également co-écrit et mis en scène le spectacle de GuiHome. Il en a également produit et réalisé la captation dont la diffusion est pour l’heure toujours classée meilleure audience de l’année 2017.
Hyperactif en Belgique, Thierry et sa famille vivent pourtant depuis vingt ans à Mareuil sur Cher, petit village de Touraine loin du boulevard périphérique et des embouteillages kafkaïens de Bruxelles-ma-belle…